[Pour me faire pardonner de l'attente... xD]
Encore une fois, la journée s'était passée dans la mort et la monotonie. Tristesse et mélancolie se laissait derrière le passage de l'ange de la mort, et surtout personne ne venait le remercier. Tous maudissait son nom, crachaient des infamités sur lui. Bien que cela ne dérangeai guère Byakuya, il n'empêchait que d'être connu sous la drôle de forme d'un être squeletique a capuchons noir, trainant une faux, ne lui plaisait pas beaucoup. C'était cocasse, mais il se demandait pourquoi cette remeur existait auprès des mortels. Était-ce parce qu'ils avaient si peur de la mort qu'ils en donnait le visage, un visage effrayant et nullement humain?
Byakuya ne voulait rien savoir de ces humains. Il ne comprenait pas leur mentalité, celle d'être aussi fixé sur l'argent, le sexe, la drogue, la guerre... toutes des choses auquelles on ne doit nullement porter attention. Cela donnait des dirigeants avide de pouvoirs, qui méritaient la mort. Mais jamais Byakuya ne découvrait leur nom sur la liste. Ceux qu'il voyait était souvent ceux de jeunes enfants qui se sont fait battre ou frapper par une voiture et qui se mourraient à l'hopital. Malgré son aire froid et distant, il ne pouvait s'empêcher de se dire que c'était une des choses les plus difficiles, sans doute, à vivre pour la famille. Voir un si jeune enfant, frêle, qui ne connaissait pas la vie, mourir ainsi. Ils ne méritaient pas la mort. Mais c'était ainsi, un cycle perpetuelle qui continuait sans cesse, comme le cycle de l'eau qui s'évapore, se condense puis retombe, ainsi de suite.
Cette journée s'était passé comme toutes les autres, l'ange de la mort rangaina son sabre et, son travail terminer, il devait retourner au monde de l'au-delà. Néanmoins, il ne pouvait s'empêcher d'observer la lune. Encore et toujours... Puisque ça lui rapellait tellement Hisana. Hisana... Il ne pouvait s'empêcher de pensé à elle, qui s'était réincarné en se monde depuis longtemps. Peut-être l'avait-il guider à nouveau là-bas sans s'en être aperçu? Il ne voulait pas y penser... penser être la cause de sa deuxieme mort, ou sa troisieme, ou sa quatrieme... peu importe.
C'était sans doute se qui était le plus triste chez lui. Sa solitude. Une solitude qui le pesait malgré lui sur les épaules et qui l,enfonçait de plus en plus vers la mélancolie de ses souvenirs douloureux où un seul nom et visage lui arrivait en tête, où tout ses sens se remémorait chaque parcelles de secondes passées avec cet être exceptionelle qu'était Hisana. Son sourire, son regard... Byakuya ne voulait plus y penser. Après tout, s'était un lointain souvenir qu'il valait mieux laisser de coté. Mais... C'était dur, au fond de lui, de l'oubliée.
Elle aimait regarder les couchés de soleil avec lui, et admirer la lune. Il l'amenait souvent dans le monde des mortels juste pour le lui montrer, pour la voir s'émerveiller, ses beaux grands yeux s'aggrandissant sous les fantastiques vues qu'il lui donnait sur un monde totalement nouveau, mais à la fois pas très différent de l'au-delà. Néanmoins, c'était merveilleux, et Byakuya le conscentissait toujours.
Voilà se qui l'amena à aller voir la lune, qui était belle et resplandissante de lumière et de beauté, éclairant de son halon argenté tout se qui passait sous sa longue vue. Byakuya n'en fit pas exception alors qu'il s'approcha d'un lac bordé par des saules pleureurs. Un instant, il s'arrêta pour toucher l'écorce de ces arbres, touché leur feuilles, humer leur parfum doux et âcré que peu d'humain pouvaient ressentir puisqu'ils n'en prenaient pas le temps. Byakuya, malgré tout, semblait être passioné dans tout ses gestes, malgré sa froideur et son état distant. Il attrapait les feuilles avec délicatesse et les apporta à quelques centimètres de son visage en inspirant la douce effluve qui s'en échappait. Il poussa un profond soupire et laissa retomber la branche. Il s'apprêtait à s'asseoir au bord du lac lorsqu'une douce et triste mélodie vint à ses oreilles. Il tourna la tête et remarqua une jeune femme, aux longs cheveux roux et aux traits doux et beaux. Oui, elle était belle.
Byakuya se doutait bien qu'elle pouvait le voir, contrairement aux autres humains, puisqu'elle semblait être une hybride. Et, comme son sang était mélangé, surment pouvait elle le voir. Il s'approcha donc d'elle, sans pour autant échapper son regard de la lune. Il laissa la douce brise lui caresser la peau, entrainant sur son chemin les quelques mèches qui retombaient sur son visage. Autour de lui semblait flotté quelques pétales de cerisiers, dont une qui alla s'échouer dans la chevelure rousse de la jeune hybride devant lui (pour lui, tout est jeune --'' xD). Il s'approcha encore un peu d'elle et déclara d'une voix douce mais froide:
"Les claires de lune ici-bas sont magnifique..."
Sans donner plus d'explication, l'ange de la mort tourna son regard acier sur celui de la rouquine. Remarquant la pétale de cerisier dans ses cheveux, il l'attrapa doucement de ses fins doigts et l'apporta à ses lèvres, fermant les yeux. Il finit par la laisser retomber, rose dans le décor noire, qui s'échoua, entrainée par la brise nocturne, jusqu'à se laisser tomber à la surface de l'eau.
Retournant son attention sur la jeune femme, Byakuya demanda de manière noble, malgré son ton froid:
"Quel était donc ce doux aire de mélancolie que vous chantiez, ma dame?"